Les cathos n'ont surtout pas les pieds sur terre, je répète ... il faut arrêter de mettre l'esprit au-dessus du corps :Est-ce à dire que nous ne faisons aucun cas de ceux qui souffrent et aspirent à mourir? Pas du tout. Mais il y a une différence entre le fait de donner la mort et le fait d'accompagner la mort (ou soulager la vie). Dans le premier cas, on tue; dans le second, on soigne (sans guérir, certes). Mais faut arrêter le délire: les catho ne sont pas des sadomaso amoureux de la souffrance...
J'ai connu cela... , personne n'a le droit de retenir la mort !! car arriver à un stade où tu vois un patient de ta famille végéter comme un légume pendant plusieurs années retenu par une panoplie de fils et médicaments et qui te regarde avec des yeux qui te disent : "fais quelque chose, je veux partir maintenant"... se n'est plus accompagner quelqu'un dans la mort, mais c'est de retenir la mort !! (en vérité c'est moi, qui l'ait accompagné réellement en utilisant mon intelligence...)
C'est immorale et contre les lois naturelles voire spirituelles pour le patient qui sait pour lui ce qui est bon ! (d'ailleurs intérieurement on le sait et on le sent bien)
Il serait grand temps que les chefs d'états après déjà plusieurs conversations sur le sujet, se réveillent et établissent enfin une lois bien encadrée, car le peuple lui il est prêt !!
Oui, là je suis d'accord. sauf, que le monde comprend vite... mais il faut expliquer souvent longtemps !!Le facteur qui influence réellement le calendrier législatif, c'est l'"opinion publique". A quelques exceptions près (abolition de la peine de mort par exemple), les lois accompagnent l'évolution des mentalités: elles sont votées lorsqu'on estime le peuple prêt à les accepter.