Bonjour à vous deux,
Le format de papier (ou de celui du support) n'influe en rien sur le contenu et sur la forme de ce qui est écrit. On s'oriente plus du côté de la ligne éditoriale, du secteur concerné et de la cible touchée pour ça. Après, les techniques de rédaction journalistique, c'est un mélange assez subtil entre sélection des infos, mise en valeur, esprit synthétique et sens de la phrase et de la formule. Mais ne jamais se mettre en avant : la star, c'est le fond ! Savoir distiller les infos en fonction de l'avancement de la lecture du sujet. Pas de gros truc brouillon, mais une intro, un développement et une fin ; un peu comme un grosse rédaction pleine de pépites, quoi. Mais sans le bla-bla

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Et plus la taille de l'article est réduite, plus il faut faire preuve de synthétisme (savoir quoi enlever, angle à conserver ou pas, dénuement et simplification des tournures : priorité à l'info...)
Pour ce qui est de la titraille, en général, Dreamdreamer, c'est le SR ou la personne dévolue spécifiquement à l'éditing (si,si, ça existe) qui s'en charge ; donc, il n'est pas forcément nécessaire de maîtriser ces exercices spécifiques pour écrire un bon papier.
Quant à la quantité exacte de signes, en amont peu importe. On commande un, deux, trois, dix feuillets ; on peu affiner à la moitié de feuillet, mais en général, ça se coupe et se calibre à la mise en page...
Voili, voilou...
Bonne journée à tous !
P.S. : Pour ma part, personne ne m'a enseigné les tuyaux de l'écriture journalistique, mais bon, entre ma propre sensibilité et mon expérience plutôt enrichissante, je commence à m'en sortir. Je suis loin d'être un cador du grand reportage, mais je sais reconnaître ce qui est bon de ce qui ne l'est pas : c'est le début de la gloire... !!! 