La une de France Soir d'aujourd'hui.
L'avenir de la presse française?
Le lien suggéré par cet utilisateur ne fonctionne plus et a été supprimé par nos modérateurs
L'esprit tabloïd en France
- Kosmo Kramer
- Messages : 10
- Inscription : 10 mars 2004, 22:05
- Contact :
- dani l
- Messages : 2609
- Inscription : 24 sept. 2003, 12:36
- Localisation : France-(59)-62-92-94-
- Contact :
Re: L'esprit tabloïd en France
Post -Scriptum : _ et j'aime bien ton @vatar.
.........................
@ +
dani l
.........................

@ +
dani l
"Chaque employé tend à s'élever à son niveau d'incompétence." Peter et Hull
My two cents’ worth
Objectivement, c’est une bonne couv. Directe et pas de gras.
La photo de VC est bien choisie. Contre-plongée et regard au loin qui font entrer le personnage dans la légende. Avec le titre « C’est un monstre », VC est déshumanisée (en plus on a bien pris soin de pas la retoucher, de laisser les cernes, les traces d’acné et la peau jaune). Ce n’est plus une mère infanticide, elle ne fait désormais plus partie de l’actualité mais de l’Histoire (« avec sa grande hache » comme écrivait Perec à propos d’un truc qui n’a rien à voir). En choisissant cette photo avec une pareille mise en page, on invite le lecteur lui-aussi à devenir partie prenante de cette postérité qu’on est en train de créer.
Ensuite, la nana avec les nibards, et le jeu de mots à deux balles créé une proximité, un lien entre le lecteur et le canard : « voyez, nous aussi on va au Salon de l’Auto pour mater les hôtesses »
Du sang, du sexe et des bagnoles, le positionnement est clair. Après, que ce soit racoleur … Sûrement, mais moins hypocrite que le sempiternel palmarès des salaires immobiliers des francs-maçons dans les hôpitaux en Egypte.
La photo de VC est bien choisie. Contre-plongée et regard au loin qui font entrer le personnage dans la légende. Avec le titre « C’est un monstre », VC est déshumanisée (en plus on a bien pris soin de pas la retoucher, de laisser les cernes, les traces d’acné et la peau jaune). Ce n’est plus une mère infanticide, elle ne fait désormais plus partie de l’actualité mais de l’Histoire (« avec sa grande hache » comme écrivait Perec à propos d’un truc qui n’a rien à voir). En choisissant cette photo avec une pareille mise en page, on invite le lecteur lui-aussi à devenir partie prenante de cette postérité qu’on est en train de créer.
Ensuite, la nana avec les nibards, et le jeu de mots à deux balles créé une proximité, un lien entre le lecteur et le canard : « voyez, nous aussi on va au Salon de l’Auto pour mater les hôtesses »
Du sang, du sexe et des bagnoles, le positionnement est clair. Après, que ce soit racoleur … Sûrement, mais moins hypocrite que le sempiternel palmarès des salaires immobiliers des francs-maçons dans les hôpitaux en Egypte.
Stick a pineapple up your ass and pretend you're Hawaian