Message non lu
par coco47 » 28 nov. 2011, 04:07
Voici ce que j’ai trouvé sur un machin qui s’appelle Gentside.
« Dans une réserve marine en Californie, une pieuvre est sortie de l'eau et est restée sur la terre ferme pendant près de trois minutes.
« Cette pieuvre a montré aux visiteurs de la réserve marine de Friends of Fitzgerald, située en Californie, qu'elle était aussi bien à l'aise dans l'eau que sur la terre ferme. Elle est d'ailleurs sortie de son élément pour rejoindre le sol durant quelques instants. Cette pieuvre a donc offert un spectacle insolite aux visiteurs étonnés d'une telle initiative.
« En effet, le poulpe est sorti de l'eau et s'est déplacé sur le sol pendant près de trois minutes avant de faire marche arrière et de rejoindre son premier élément à savoir le milieu aquatique. Les spectateurs qui ont assisté à cette scène n'en croyaient pas leurs yeux. Et pour cause, ce n'est pas tous les jours que l'on peut voir des animaux marins marcher sur le sol.
« Même si la terre n'est pas son élément de prédilection, cette pieuvre s'en est très bien sortie. D'autant plus, qu'elle a réussi à rejoindre la mare sans l'aide de personne ! »
Ça mérite qu’on revoie ça en détail, me semble-t-il.
Dans une réserve marine en Californie, une pieuvre est sortie de l'eau et est restée sur la terre ferme pendant près de trois minutes.
OK, là, il y a une info. Je la note.
Cette pieuvre a montré aux visiteurs de la réserve marine de Friends of Fitzgerald, située en Californie, qu'elle était aussi bien à l'aise dans l'eau que sur la terre ferme.
Voilà qui complète l’info : non seulement la bête est allée sur la terre, mais en plus elle s’y est montrée adroite. Toutefois, le mot bien (« aussi bien à l’aise ») était ici inutile. Et il aurait fallu écrire : « aussi à l’aise sur la terre ferme que dans l’eau ». C’est la même chose, dira-t-on. Non, l’ordre des termes n’est pas indifférent. Il doit correspondre à la logique du raisonnement. Le raisonnement, le voici : cette pieuvre est, comme toutes les pieuvres, à l’aise dans l’eau. C’est normal, c’est la nature. Mais, à la différence de ses congénères, elle est également à l’aise sur la terre, et ça, c’est moins courant. On écrira donc que ce poulpe est aussi à l’aise sur la terre ferme (l’exception) que dans l’eau (la règle).
Elle est d'ailleurs sortie de son élément pour rejoindre le sol durant quelques instants.
Ben oui, tu viens de nous le dire. Et pourquoi d’ailleurs ?
Cette pieuvre a donc offert un spectacle insolite aux visiteurs étonnés d'une telle initiative.
Oui, d’accord. Mais pourquoi ce donc ?
En effet, le poulpe est sorti de l'eau et s'est déplacé sur le sol pendant près de trois minutes avant de faire marche arrière et de rejoindre son premier élément à savoir le milieu aquatique
C’est maintenant la troisième fois que tu nous le dis, bonhomme ! Et pourquoi écrire en effet ?
Les spectateurs qui ont assisté à cette scène n'en croyaient pas leurs yeux.
Certes, puisque tu viens de nous dire qu’ils étaient étonnés de ce spectacle insolite.
Et pour cause, ce n'est pas tous les jours que l'on peut voir des animaux marins marcher sur le sol.
Oui, c’est même étonnant, on n’en croit pas ses yeux. Toutefois, si on réfléchit un peu, cette assertion est une ânerie. Il suffit de penser aux otaries, aux phoques, aux tortues, aux anguilles, aux crabes, tous ces animaux marins qui « marchent » largement aussi bien qu'une pieuvre, fût-elle très douée.
Même si la terre n'est pas son élément de prédilection, cette pieuvre s'en est très bien sortie. D'autant plus, qu'elle a réussi à rejoindre la mare sans l'aide de personne !
Le d’autant plus est admirable ! Parce que, quand même, si quelqu’un avait porté la bestiole jusqu’à l’eau, elle aurait eu moins de mérite…
Je me demande en quelle année de « stagiarat » est le rédacteur de ce papier, qui utilise plus de 1 000 signes pour dire qu’une pieuvre a marché sur la terre et que c’est étonnant. Il paraît que le « web journalisme » est l’avenir de l'information. Ben il est pas rose, l’avenir.