CCIJP : Il faut voter !
CCIJP : Il faut voter !
Lundi dernier, presque une semaine avant la clôture du scrutin, 11 043 d'entre nous seulement avaient voté aux élections à la commission de la carte, soit moins d'un tiers de la profession, et surtout, pas assez pour atteindre le quorum (18 800 votants) permettant d'éviter un second tour. Second tour ouvert à des listes non syndicales, dont il est parfois difficile de déceler l'origine et les intentions.
Tous les journalistes professionnels encartés ont reçu chez eux leur matériel de vote, courrier ou internet, il faut absolument s'en servir ! Le scrutin est ouvert jusqu'au 19 mai à 13h. Voter prend à peine deux minutes...
La carte de presse, ce n'est pas seulement un bout de plastique qui permet de couper les files dans les musées nationaux, ou même d'obtenir plus facilement des accréditations pour un reportage. Elle atteste de notre qualité de journaliste professionnel, permet de faire valoir les droits reconnus par la convention collective ou les accords signés par les partenaires sociaux. Pour les pigistes, elle est parfois la garantie d'un paiement en salaire : bien que ce soit illégal, certains employeurs justifient parfois le paiement en facture ou Agessa par le fait que le journaliste n'a pas de carte... Elle sert aussi pour le calcul de l'ancienneté professionnelle, ce qui n'est pas négligeable !
En définissant les critères d'attribution de la carte, la CCIJP définit aussi ce qui est notre métier, et ce qui ne l'est pas : mission d'information contre com déguisée, salaires contre droits d'auteur (sauf cas particuliers examinés à la loupe par la commission supérieure), entreprise de presse ou non... C'est pourquoi il est si important de participer à ces élections triennales : voter pour un syndicat en fonction de ses convictions, c'est défendre une certaine conception du métier. Et dans un contexte de crise, où se multiplient les plans sociaux, les attaques contre nos droits, les remises en cause de notre statut, il est primordial que nos syndicats puissent se présenter devant les patrons sans être affaiblis par le désintérêt de ceux qu'ils défendent. Une preuve parmi d'autres que l'action syndicale fonctionne encore : une courte grève intersyndicale, menée au moment opportun par des salariés de quelques ateliers du groupe Publihebdos, a permis d'arracher à la direction une augmentation générale des salaires, chose impensable quelques jours plus tôt...
Alors ne tardez plus, votez ! Il reste un peu moins de cinq jours... Si tous les retardataires, les négligents ou les qu'à moitié convaincus se mobilisent, cela peut suffire pour, au moins, atteindre le quorum. Le mieux étant quand même de le dépasser !
Tous les journalistes professionnels encartés ont reçu chez eux leur matériel de vote, courrier ou internet, il faut absolument s'en servir ! Le scrutin est ouvert jusqu'au 19 mai à 13h. Voter prend à peine deux minutes...
La carte de presse, ce n'est pas seulement un bout de plastique qui permet de couper les files dans les musées nationaux, ou même d'obtenir plus facilement des accréditations pour un reportage. Elle atteste de notre qualité de journaliste professionnel, permet de faire valoir les droits reconnus par la convention collective ou les accords signés par les partenaires sociaux. Pour les pigistes, elle est parfois la garantie d'un paiement en salaire : bien que ce soit illégal, certains employeurs justifient parfois le paiement en facture ou Agessa par le fait que le journaliste n'a pas de carte... Elle sert aussi pour le calcul de l'ancienneté professionnelle, ce qui n'est pas négligeable !
En définissant les critères d'attribution de la carte, la CCIJP définit aussi ce qui est notre métier, et ce qui ne l'est pas : mission d'information contre com déguisée, salaires contre droits d'auteur (sauf cas particuliers examinés à la loupe par la commission supérieure), entreprise de presse ou non... C'est pourquoi il est si important de participer à ces élections triennales : voter pour un syndicat en fonction de ses convictions, c'est défendre une certaine conception du métier. Et dans un contexte de crise, où se multiplient les plans sociaux, les attaques contre nos droits, les remises en cause de notre statut, il est primordial que nos syndicats puissent se présenter devant les patrons sans être affaiblis par le désintérêt de ceux qu'ils défendent. Une preuve parmi d'autres que l'action syndicale fonctionne encore : une courte grève intersyndicale, menée au moment opportun par des salariés de quelques ateliers du groupe Publihebdos, a permis d'arracher à la direction une augmentation générale des salaires, chose impensable quelques jours plus tôt...
Alors ne tardez plus, votez ! Il reste un peu moins de cinq jours... Si tous les retardataires, les négligents ou les qu'à moitié convaincus se mobilisent, cela peut suffire pour, au moins, atteindre le quorum. Le mieux étant quand même de le dépasser !
Pas de dépouillement aujourd'hui rue Lafayette... faute de quorum.
A 13h, heure de la clôture des élections, 15 367 journalistes avaient renvoyé leur bulletin, sur 37 604 inscrits, pour un quorum fixé à 18 803 suffrages exprimés.
Nous voilà donc tous en route pour le deuxième tour. Les candidatures peuvent être déposées jusqu'au 25 mai à 17h, pour une date limite de vote au 17 juin à 13h. Nous n'aurons donc pas plus de temps pour voter qu'au premier tour : il faudra donc s'y coller sans attendre, et surtout, si on est convaincu de l'utilité de ces élections et d'y participer, inciter les collègues et confrères à voter !
A 13h, heure de la clôture des élections, 15 367 journalistes avaient renvoyé leur bulletin, sur 37 604 inscrits, pour un quorum fixé à 18 803 suffrages exprimés.
Nous voilà donc tous en route pour le deuxième tour. Les candidatures peuvent être déposées jusqu'au 25 mai à 17h, pour une date limite de vote au 17 juin à 13h. Nous n'aurons donc pas plus de temps pour voter qu'au premier tour : il faudra donc s'y coller sans attendre, et surtout, si on est convaincu de l'utilité de ces élections et d'y participer, inciter les collègues et confrères à voter !
C'est vrai c'est super simple. Mais je pense qu'ily a aussi un manque de com de la part de la commission. J'ai reçu ma carte 2009 y a une semaine. Et avec aucune info sur le vote. Encore moins de mail... Ceci explique celàzoom a écrit :Quelle perte de temps, d'énergie et d'argent...
Voter par internet est devenu si simple qu'il n'y a plus d'excuses, sauf à ne rien en avoir a foutre de la profession

Si tu n'as reçu ta carte qu'il y a une semaine, c'est probablement car tu avais envoyé ton dossier de renouvellement très tard, trop tard pour être inscrit sur les listes électorales. Autrement, en théorie, tu aurais dû recevoir toutes les professions de foi, et soit un code pour pouvoir voter par internet, soit du matériel papier (en fonction de ce qu'on avait coché sur la demande de carte, en prévision du scrutin). Les électeurs par internet ont en outre reçu des rappels par mail, avec la date et l'heure de clôture. Peut-être, si ça t'inquiétait et que tu souhaitais participer au scrutin, aurais-tu pu appeler la commission pour éclaircir ta situation ?NickM a écrit :J'ai reçu ma carte 2009 y a une semaine. Et avec aucune info sur le vote. Encore moins de mail...
Les syndicats aussi ont diffusé des appels à voter, sur Catégo par communiqué, par affichage (pour ceux qui sont en poste), par mail dans certaines rédactions, ou les élus de certaines boîtes pour les pigistes... Bref, personne ne peut dire qu'il n'était pas au courant !
On envoie son dossier quand on a tout les éléments surtoutClimousse a écrit :Si tu n'as reçu ta carte qu'il y a une semaine, c'est probablement car tu avais envoyé ton dossier de renouvellement très tard, trop tard pour être inscrit sur les listes électorales.NickM a écrit :J'ai reçu ma carte 2009 y a une semaine. Et avec aucune info sur le vote. Encore moins de mail...

La clôture des listes a eu lieu le 20 avril, il me semble. Même si tu avais envoyé ton dossier avant, ça ne veut pas dire que la commission a eu le temps de l'enregistrer... (et il n'y avait pas de reproche dans ma remarque précédente, c'est vrai qu'on envoie le dossier quand on peut et qu'on a tous les éléments !)NickM a écrit :j'étais au final dans les temps pour voter, avec les moyens informatiques actuels, c'est facile de mettre à jour les électeurs. C'est dommage
@ Garga : on est déjà deux alors ! Voté à 9h08 ce matin, en trois secondes et demie par internet. En espérant que les journalistes se mobilisent plus que les électeurs en général... surtout compte-tenu des difficultés qui nous attendent dans plein de groupes !
Bof!!!
Certains journalistes se sont en effet et pour une majorité complètement détournés de cette élection... ainsi ils n'auraient finalement aucune conscience professionnelle.
En louange à l'éthique du milieu journalistique français, ils se moqueraient de la profession...
Inversons ce raisonnement, et imaginons un tant soit peu que ce soit ce milieu qui se foute complètement des journalistes encartés...
En louange à l'éthique du milieu journalistique français, ils se moqueraient de la profession...
Inversons ce raisonnement, et imaginons un tant soit peu que ce soit ce milieu qui se foute complètement des journalistes encartés...
Re: Bof!!!
Je ne suis pas sûre d'avoir compris... Yenamar, tu détailles ?yenamar a écrit :Certains journalistes se sont en effet et pour une majorité complètement détournés de cette élection... ainsi ils n'auraient finalement aucune conscience professionnelle. En louange à l'éthique du milieu journalistique français, ils se moqueraient de la profession... Inversons ce raisonnement, et imaginons un tant soit peu que ce soit ce milieu qui se foute complètement des journalistes encartés...
Ai aussi mis mon bulletin de vote virtuel, hier matin, à la première heure.
Quant à celles et ceux, qui, bien qu'encartés, n'ont pas été invités à participer au vote, soit :
1 - La Poste n'a pas bien fait son boulot (Vivement la privatisation ! Ca fera moins de fonctionnaires à payer, et ça allégera un petit peu la dette de la France !
) ;
2 - ils ont reçu leur carte de Castor Junior trop tard ;
2 - ils ne sont pas encore titulaires de la carte, mais stagiaires (2 ans, avant titularisation), et ne sont donc pas, comme le règlement de la Commission l'indique, inviter à participer au vote.
Quant à celles et ceux, qui, bien qu'encartés, n'ont pas été invités à participer au vote, soit :
1 - La Poste n'a pas bien fait son boulot (Vivement la privatisation ! Ca fera moins de fonctionnaires à payer, et ça allégera un petit peu la dette de la France !

2 - ils ont reçu leur carte de Castor Junior trop tard ;
2 - ils ne sont pas encore titulaires de la carte, mais stagiaires (2 ans, avant titularisation), et ne sont donc pas, comme le règlement de la Commission l'indique, inviter à participer au vote.