Message non lu
par hep » 28 nov. 2003, 09:56
L'ESJ, c'est tout un poème... J'en suis sortie en juin 2001 après y avoir passé deux ans (je ne pense pas que la troisième année soit utile en presse écrite). Sur le coup, c'est vrai, on peut s'énerver contre les profs et les cours (soit chiants, soit stressants).
Pour Rozenblum, il faut savoir que sous sa perpétuelle mauvaise humeur se cache un bon prof (pour la rigueur de l'écriture et l'ambiance rédaction) et même un gars sympa quand on bosse un peu. Nous pousser à bout, c'est son jeu. Quant aux cours de radio et de télé, je pense qu'ils valent plus le coup en deuxième année. Si tu t'embêtes, tu peux toujours te faire la journée entière de cours facultatifs, assez intéressants pour apprendre des choses en politique, économie, géographie, etc.
Finalement, le problème à l'ESJ ce n'est pas l'enseignement. Aucun journaliste que j'ai rencontré ne s'est plaint de l'école et je connais d'anciens CFJ qui galèrent pour trouver du travail. On est dans une mauvaise conjoncture. Je pense qu'il faudrait un BDE et une administration plus motivés pour investir dans du bon matériel, faire bouger l'école, et lier des contacts avec les entreprises (j'ai entendu dire que ça s'améliorait un peu depuis l'arrivée de Mathieu). Mais ça, ça dépend également de la reconnaissance de l'ESJ : d'où le cercle vicieux.