LinePo a écrit :Bonjour,
En fait, je viens ici car je suis en recherche intense de conseils!
En ce moment, je suis en 2ème année de Licence d'Allemand, et je veux m'orienter vers le journalisme, comme vous tous, je l'imagine.
J'ai tenté cette année, sans vraiment le préparer, le concours du DUT à Tours. Il s'est avéré que j'ai été admissible, et qu'en plus, mon entretien d'admission et l'épreuve d'anglais se sont super bien passés. Du coup, je pense être acceptée là bas.
Sauf que je suis en grand doute.
Un DUT suivi d'une Licence pro, n'est-ce pas un cursus un peu léger pour atteindre un journalisme de qualité (et éviter, comble du cauchemar pour tous les étudiants, la PQR)?
Je pense tenter (et si possible, réussir) les concours du CUEJ (je suis originaire de Strasbourg) et autres écoles qui proposent des Master l'année prochaine. J'imagine qu'un Master est tout de même mieux reconnu qu'une Licence Pro...
Je sais que certains des enseignements sont les mêmes. Mais je parle principalement de la réputation de ces différents cursus au sein du milieu professionnel.
Comme vous l'imaginez, je suis en grande angoisse, parce que les résultats de Tours tombent bientôt. Et je ne suis pas sûre d'être prise dans les écoles (Master) l'année prochaine si je refuse Tours...
Merci pour vos réponses et conseils!
Qui es-tu pour juger une formation que tu n'as pas suivie? Connais-tu au moins les statistiques des débouchés en sortant de l'IUT? Je pense que tu serais surprise car tout le monde ne va pas forcément en PQR, mais aussi en magazine, tv et radio nationales...
Alors maintenant, si tu hésites, je te conseille d'attendre encore un peu. L'année prochaine tu pourras enfin postuler à ces fameux masters tant réputés. Au risque de ne rien avoir. Et de voir des étudiants de DUT te piquer les places... sacrilège.
A signaler que l'IUT de Tours et la licence pro sont généralement assez bien vus des employeurs. Et qu'à la fin de ta licence, tu es censée être opérationel pour bosser (d'ou le mot "professionnelle"). Et qu'enfin, il est possible de suivre sa licence par alternance, ce qui permet de mettre un pied dans le monde du travail.
Dernière remarque: des étudiants qui veulent bosser en PQR, ça existe, à commencer par moi. Ce n'est pas un manque d'ambition mais une vocation, celle de faire un boulot de proximité et de terrain. Je préfère mille fois partir en reportage plutôt que de passer mes journées assise sur une chaise à faire du desk. Et sache que dans ma modeste promo de DUT, je n'étais pas la seule...