Bonjour à tous,
Une petite réponse à STEFFIFI s'impose.
Je ne sais pas s'il est journaliste ou non, mais si oui, on peut dire qu'il ne vérifie pas trop ces informations et ne croisent pas ses sources (deux grosses tares si vous êtes journaliste).
Donc, perso j'ai suivi la formation journalisme de l'IUT de Lannion. Deux ans en DUT, puis la Licence pro qui comporte un point très positif par rapport à celle de Tours, vous pouvez l'effectuer dans une université de journalisme à l'étranger (Quebec, Brésil, Irlande, Angleterre, Espagne ou Mexique au choix), ce qui est un gros plus pour votre CV, votre maniement d'une langue étrangère et vos compétences. J'ai moi-même étudié un an à Exeter au Royaume-Uni et on m'a plusieurs fois dit que cela avait fait la différence dans mes candidatures pour des jobs.
Deuxièmement, l'IUT de Lannion n'est pas une formation qui vous restreindra à la presse locale. La formation est très ancré dans le local dans le cadre des cours des étudiants, ou premiers stages, mais ensuite en atelier de spécialité (web, tv, radio etc), vous pouvez faire votre stage dans un média national et vous êtes encadrés par des journalistes qui bossent en médias nationaux.
Si bien que je bosse aujourd'hui moi-même pour le site Slate.fr en CDI. Les amis qui étaient dans ma promotion travaillent à France 2, TF1, 20 Minutes, SFR Sport, SoFoot, mais aussi à Ouest-France (qui est un très bon journal) ou Le Télégramme. Car oui, dans toute promotion de journalisme des gens iront en locale, d'autre en national, par choix, parcours, opportunité etc...
Pour finir, l'IUT de Lannion a en effet traversé une grosse crise de gouvernance à cause de rivalités au sein de l'équipe dirigeante. Cet épisode est aujourd'hui réglé, et l'équipe qui gère le DUT journalisme aujourd'hui est encore plus compétente que les précédentes. L'IUT vient d'ailleurs de signer un partenariat avec le JDD pour que des élèves y écrivent.
Enfin l'IUT de Lannion est toujours l'une des treize formations reconnues et son label n'est pas menacé. Le plus dur est finalement d'y entrer: 1200 candidats pour 30 places l'année ou j'ai été intégré.
Je tiens également à dire que tout n'est pas parfait à Lannion, certains profs y sont moins bon que d'autres, des cours semblent peu adaptés au marché du travail, mais comme partout. Et les solides liens d'amitiés vous serviront pour la vie, à la fois en terme de boulot mais aussi de développement personnel
