Message non lu
par olivier DMP » 12 juin 2006, 21:49
Encore une fois, certains accusent sans savoir et tentent d'utiliser les forums internet comme des piloris du moyen-âge. C'est hélas la loi du genre et elle ne grandit personne.
Proxy a consacré un sujet entier à sa croisade contre notre entreprise. Nous lui avons répondu: je n'y reviens pas.
Quant à Xelory qui le rejoint aujourd'hui, nous aurons la mansuétude de ne pas dire ici pourquoi nous ne travaillons plus avec lui et dans quelles conditions nous avons cessé de le faire.
Si nous avons choisi de participer, en tant qu'éditeur responsable, à ces discussions, c'est pour tenter une rupure avec cette sorte de lutte de classe stérile qui semble opposer ici en permanence journalistes, auteurs, et entreprises d'édition.
A notre place d'éditeur, nous défendons aussi, et tous les jours, nos journalistes, leur statut, leur indépendance et leurs conditions difficiles de travail. Nos intérêts sont liés et nous partageons, en principe, la même passion, le même devoir d'informer si ce mot a encore un sens.
Il faut le savoir, les éditeurs n'en peuvent plus des dizaines de papiers repompés sur Internet, impassables mais qu'il faut payer quand même, alors on finit par les passer...
Sans parler des pigistes inconnus au bataillon qui envoient leur RIB à la compta avant même d'accepter de discuter de l'angle de leur papier, des auteurs de fiche-cuisines qui se prenent pour Albert Londres, ou des collabatrices qui émargent en même temps au journal et chez les grands couturiers.
Je le dis au risque de choquer: si elle veut survivre, notre profession doit faire un grand ménage. Chez les éditeurs, certainement, mais aussi chez ceux qui, à un titre ou à un autre, aspirent à travailler avec eux.