cilou a écrit :on_air a écrit :puisque ça existe, pourquoi ne pas en profiter ?
Oh, que ça m'énerve ce genre de raisonnement. On commence par une place de cinéma, et on s'arrête où ?
Le but de la carte de presse, ce n'est pas d'avoir des trucs gratos, c'est de nous aider à faire notre métier. Donc ça doit être pour des choses en lien avec notre métier. Point barre.
Bon, d'accord, je suis un peu puriste.
Je suis d'accord avec toi Cilou, en théorie. Mais en pratique, comment définir ce qui est ou non en lien avec notre métier?
Par exemple, notre ami qui va voir les matches de basket gratos sans faire d'itw pourra, au moment de faire un sujet sportif, (ou au moment de répondre à un invité qui fait une digression, ou à un animateur qui veut lancer un débat sur autre chose, etc...) sur sa radio, être bien plus pertinente que si elle n'avait jamais vu un match de sa vie, ça lui éviterai peut-être de parler de "Grégory Forfait" (private joke).
Ce n'est pas parce que j'ai bossé pour un média spécialisé dans le sport que je n'ai pas le droit de m'intéresser au salon de l'agriculture (pour citer celui du moment) ou au salon de la lingerie (

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car le jour où tu te retrouves sur un plateau, dans un studio, dans une conf de presse ou simplement en face d'un interlocuteur qui tu interviewes, tu ne peux jamais savoir si un thème qui n'a rien à voir sort du chapeau de quelqu’un.
Alors bien sûr, on est en droit de ne pas savoir, et s'excuser du fait que ce n'est pas notre sujet de prédilection ou notre spécialité, mais si on sait, c'est quand-même mieux.
Alors oui, je ne m'offusque pas de voir plein de journalistes qui viennent aux projos presse des films, en sachant qu'ils ne vont rien écrire dessus, les journaliste qui se font accréditer à des festivals de musique sans faire de son, ou encore aux rencontres sportives, sans tourner une image.
Surtout parce qu'il s'agit là de trois thématiques qui ressortent régulièrement lors des dîner, mondains ou pas, donc, un minimum de connaissance en la matière ne me semblera jamais superflue.
Après, c'est certain, on discute plus rarement avec nos interlocuteurs des performances économiques de l'industrie des lacets à chaussures; mais je ne crois pas qu'il y ait beaucoup de demandes d'accréditations pour ce genre de conf de presse. Donc pas sûr que la question se pose.