Un mot: craquage!
Publié : 26 janv. 2008, 22:22
J’aime écrire. Depuis presque toujours. Depuis que je me suis rendue compte que l’on pouvait faire rire, pleurer, rien qu’avec de l’encre et du papier. J’ai aussi toujours eu, ce que l’on appelle, de « l’I-MA-GI-NA-TION » . Dés fois, ça me prend, j’ai une envie soudaine de dire quelque chose, souvent complètement futile et même parfaitement inutile, mais si je ne le fais pas, ça va me trotter dans la tête une éternité. Et je ne vous le fais pas dire, une éternité, c’est super long. En fait, je crois que j’aime surtout parler, mais j’ai peur que personne ne m’écoute alors j’écris. Parce que chaque jour apporte son lot de paroles, de mots, qui marquent parfois, mais le plus souvent on les oublie ou alors on s’en fiche ! Quand on veut dire quelque chose : une idée, une envie, une pensée, une anecdote, il suffit que l’on ouvre la bouche et hop, « regardez les s’envoler, c’est beau ! » Moi, je veux que MES mots restent, impressionnent, prennent une autre dimension, alors j’écris…Ainsi, les mots ne volent pas autour de nous, ils défilent, filent, devant nos yeux… C’est l’avantage quand on écrit. Personne ne me lis pour autant, mais c’est pas grave. De toute façon, je ne suis pas la seule jeune fille à aimer écrire. J’ai juste au moins l’impression que ce que je raconte ne sera pas tout à fait perdu. Parce que les mots ça voyage, c’est fou ! On pourrai croire que sagement posés sur du papier, les mots se contentent juste d’exprimer ce qu’on leur demande, mais non ! Dés fois je me met même en colère, car j’arrive pas à trouver le mot juste, celui qui me fera dire : « ah t’étais coincé là toi, ce qui est dommage pour toi, car que je t’ai trouvé ! Allez couche toi sur le papier, vite au dodo ! Dépêche toi ! Et éteint la lumière, ou plutôt, non, ne l’éteint pas, éclaire nous… ». J’aime imaginer n’importe quoi, même quand j’ai pas d’inspiration, c’est pas grave…j’écris quand même. Pour moi, certains mots sont des personnes. C’est vrai, le mot « amour » par exemple, bah on dit souvent : « j’aimerai bien le rencontrer ». rien que pour voir sa tête, on sait même pas à quoi il ressemble. Je suis sure qu’il a les cheveux longs ! De toute façon, c’est encore un trouillard celui là, il se cache TOUJOURS, c’est pourtant pas faute d’en parler, justement, c’est devenu une SUPERSTAR, il a peut-être pris peur… N’empêche je l’imagine très bien, avec un long manteau, des lunettes noires, un chapeau de commissaire. Il se faufile, puis parfois, paf, on se le prend en pleine face, tu parles d’un « coup » de foudre ! C’est pareil pour la mort, alors celle-ci, on a même pas besoin de la sonner elle vient toute seule, le pire c’est qu’elle emporte les gens : « la mort l’a emporté ». c’est bien gentil, mais où ? Non parce que moi, c’est pas le tout, mais j’ai imposé un couvre-feu, alors pour aller les récupérer après, jte dis pas la galère. Alors, la mort t’es sympa tu me les ramènes vers, oh aller, ne soyons pas tatillons, 00h00, ça t’arrange ? Mais j’ai jamais réussi à imposer mon d’autorité…C’est triste ! D’ailleurs, c’est toujours les mots qui mènent par la baguette et jamais le contraire, c’est quand même incroyable, non ? Parfois aussi, on s’enivre des mots, jusqu’à ne plus pouvoir, ou en vouloir encore. Les mots coulent sans sembler vouloir s’arrêter, les mots s’emparent de moi. Ils faut se laisser emporter, pour finir noyer par le flux de paroles…Mourir enseveli par les mots, c’est magique...