Jeune Afrique et La Revue

[mahanoro]

Bonjour, je vois régulièrement revenir les mêmes annonces concernant des postes de SR à La Revue et Jeune Afrique, voire de rédac chef, rédacteur, etc. Que se passe-t-il ? Soit il y a un millier de salariés, soit le turnover est furieux. Êtes-vous déjà passés par la case 57 bis, rue d'Auteuil ? Pourquoi tant de départs ? Peut-on proposer sa candidature ? Merci et bonne journée.

[Marko800]

En quelques mots : l'un et l'autre support sont des pièges à cons. Tenues par la famille Ben Ahmed (Béchir, le parrain, sa femme Danielle, le fils Marwan à la tête de Jeune Afrique), le groupe est un spécialiste du recrutement à bas coût, de la pression sur les salariés, de la cavalerie financière pour maintenir hors de l'eau son petit fief.
Il n'y a pas un millier de salariés à Jeune Afrique, il suffit de se renseigner un minimum pour le savoir. Le mépris des salariés règne en maître, ils savent que l'armée de réserve prendra un ticket pour faire la queue au guichet d'embauche...
D'où turn-over invraisemblable, qui ne les arrête de toutes façons pas. Une règle de base : quand tu vois apparaître à intervalles réguliers une annonce pour le même poste dans la même entreprise, tu peux faire demi-tour. Un peu le même cas de figure que le Petit Fûté (toutes proprtions gardées), qui embauche régulièrement (et donc débauche ou voit partir ses collaborateurs tout aussi régulièrement), s'il te prend l'envie d'aller leur faire visite...
A fuir, l'un et l'autre, donc...

[philek]

Ah ! Le groupe JA et ses satellites (Afrique Magazine, par exemple), il y aurait tellement à en dire…Marko800 le décrit très bien. Et ça fait longtemps que sa dure. Passé par là au début de ma carrière (il y a assez longtemps…), je l'ai fui dès que possible, lassé par la violence des rapports professionnels, l'ambiance pourrie, l'armée mexicaine des petits chefs régulièrement mis en danger par une direction prétentieuse et méprisante, les salaires de misère. Je reste stupéfié par le profil du poste de redchef délégué proposé : en gros, tu cumule 4 ou 5 jobs (rédacteur, SR, SGR, adjoint, chef), tu fais tout le taf et tu en prends plein la gueule au moindre problème, pendant que le mec qui a le titre passe sa vie "en rdv à l'extérieur". Cela dit, ça peut être une expérience pour un débutant (pour savoir ce qu'on ne voudra plus jamais connaître dans ce métier).

[mahanoro]

Bon, je vous remercie pour ces précisions. L'allusion a des milliers de salariés était une façon de parler, bien sûr. Je pensais que les choses s'étaient améliorées… Je vais donc rester à Pôle Emploi. Trop vieux pour aller faire la guerre.

[Lextraterrestre]

On doit être un tas à fournir le même témoignage. BBY et sa clique sont effectivement des dictateurs exploiteurs, richissimes – imaginez que l'entreprise loue un immense appartement à son PDG avenue Foch...

[pitas]

Bonsoir, je suis SR et je tombe sur ces offres d'emploi pour "Jeune Afrique" et "La Revue" depuis cinq ans, très régulièrement. Et je sais que cette entreprise a très mauvaise réputation. C'est pourquoi je n'ai jamais postulé. Une autre entreprise propose des postes très souvent, ce qui me paraît bizarre, c'est Masters Consultants, pour des postes de rédacteurs réviseurs. Auriez-vous des infos à propos de cette entreprise ? Merci et bon courage à tous si vous êtes au chômage.

[j.felkowski]

Bonjour à tous, je viens de tomber sur ce post et je dois avouer qu'il m'a bien fait rire. Avant de tenter ma chance chez La Revue, je ne connaissais pas la réputation du groupe. Mais je dois dire qu'elle est absolument méritée. C'est une petite autocratie dont le leader maximo instaure un régime de mépris. Le turn over et le nombre astronomique d'annonces diffusées par ces gens est un signe à ne pas négliger.

Si vous aimez le travail d'équipe où chacun peut s'épanouir, rebroussez chemin.

Un conseil : Si vous postulez, ils vous demanderont de prendre sur votre temps personnel (d'une journée à une semaine) pour être "testé". REFUSEZ !