Se faire payer son billet d'avion?
Se faire payer son billet d'avion?
Bonjour,
je souhaite faire plusieurs reportages dans un pays lointain. seulement voilà, le billet d'avion coute 1200 euros l'aller-retour... un peu cher pour un pauvre pigiste.
Comment faîtes-vous de votre côté? est-ce que vous mettez toutes vos économies dans le billet d'avion, quitte à essayer de rentabiliser le voyage au maximum en vendant 15 reportage à votre retour?
est-ce que le canard intéressé par vos sujets de reportage paie le billet d'avion?
question brulante et un brin polémique: est-ce que ça se fait d'aller voir l'office du tourisme, l'ambassade de ce pays en France ou une compagnie aérienne pour avoir une réduction ou une prise en charge totale du billet d'avion ? et comment demander ce genre de faveur sans passer pour un profiteur?
merci de votre aide
je souhaite faire plusieurs reportages dans un pays lointain. seulement voilà, le billet d'avion coute 1200 euros l'aller-retour... un peu cher pour un pauvre pigiste.
Comment faîtes-vous de votre côté? est-ce que vous mettez toutes vos économies dans le billet d'avion, quitte à essayer de rentabiliser le voyage au maximum en vendant 15 reportage à votre retour?
est-ce que le canard intéressé par vos sujets de reportage paie le billet d'avion?
question brulante et un brin polémique: est-ce que ça se fait d'aller voir l'office du tourisme, l'ambassade de ce pays en France ou une compagnie aérienne pour avoir une réduction ou une prise en charge totale du billet d'avion ? et comment demander ce genre de faveur sans passer pour un profiteur?
merci de votre aide
Le canard a qui tu vends ton sujet doit prendre une partie des frais à sa charge, voire te garantir ton déplacement si tu pars dans un pays à risque ( assurances, vols et hébergements ).
Ca se fait pas de demander des faveurs à l'Etat, peu importe le pays.
Tu vois en général dans la vie, et surtout quand tu es journaliste, si tu demandes une faveur, tu dois t'attendre à une contrepartie....
Et rien que d'évoquer le sujet tu passes pour un profiteur.
Si tous les journalistes qui ont de bonnes idées de reportage partaient tout les trois mois, ca se saurait.
Travailler un reportage, c'est déjà savoir que tu vas le vendre, à qui, et à quel prix.
Après, libre à toi de trouver un bon plan pour faire le même trajet, mais moins cher.
Ca se fait pas de demander des faveurs à l'Etat, peu importe le pays.
Tu vois en général dans la vie, et surtout quand tu es journaliste, si tu demandes une faveur, tu dois t'attendre à une contrepartie....
Et rien que d'évoquer le sujet tu passes pour un profiteur.
Si tous les journalistes qui ont de bonnes idées de reportage partaient tout les trois mois, ca se saurait.
Travailler un reportage, c'est déjà savoir que tu vas le vendre, à qui, et à quel prix.
Après, libre à toi de trouver un bon plan pour faire le même trajet, mais moins cher.
- Gregmanset
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Aucun canard ne te pré-financera des reportage à l'autre bout de la terre si tu n'as pas déjà montré ce que tu savais faire à deux pas de chez toi. Et la plupart préfèrent envoyer leurs reporters maison, sauf bien sûr si le sujet que tu as en tête est vraiment révolutionnaire.
Tu sembles assez débutant en journalisme, puisque tu te poses ces questions (ce n'est pas une critique, juste une constatation). La meilleure chose que je puisse te conseiller est de faire d'abord tes preuves ici. Difficile de combiner toutes les difficultés (dépaysement + problèmes financiers + difficultés avec la langue + rédiger un superbe reportage + prendre de magnifiques photos + savoir vendre le tout...)
Tu sembles assez débutant en journalisme, puisque tu te poses ces questions (ce n'est pas une critique, juste une constatation). La meilleure chose que je puisse te conseiller est de faire d'abord tes preuves ici. Difficile de combiner toutes les difficultés (dépaysement + problèmes financiers + difficultés avec la langue + rédiger un superbe reportage + prendre de magnifiques photos + savoir vendre le tout...)
Merci pour vos réponses. Je sais que ce genre de combines est un peu borderline et que certains journalistes se pinceront le nez. cela dit c'est une pratique plus courante qu'il n'y paraît. on ne va pas s'en vanter, bien sûr. mais la presse n'a pas un rond, qui n'est pas au courant?
je ne vois pas où est le problème, tant qu'on fait bien son boulot, c'est à dire de l'info et non de la com.
est-ce que l'un de vous s'est fait payé son billet d'avion par l'ambassade, la compagnie aérienne, l'office du tourisme, ou même une entreprise du pays où il faisait un reportage?
J'aimerais savoir comment il a abordé le sujet avec ce "sponsor", puisque c'est quand même délicat... quel arrangement a été trouvé? quelle était la contrepartie?
je ne vois pas où est le problème, tant qu'on fait bien son boulot, c'est à dire de l'info et non de la com.
est-ce que l'un de vous s'est fait payé son billet d'avion par l'ambassade, la compagnie aérienne, l'office du tourisme, ou même une entreprise du pays où il faisait un reportage?
J'aimerais savoir comment il a abordé le sujet avec ce "sponsor", puisque c'est quand même délicat... quel arrangement a été trouvé? quelle était la contrepartie?
se faire payer son billet d'avion
Il n'y a pas que le billet d'avion, l'hébergement aussi, le transport sur place (taxi, voiture à disposition, ...) le sujet est vaste. Mais il s'agit d'un faux débat.
En effet, si les journalistes ou les médias devaient en charge tous ces frais de reportage, je crois que les rubriques Test automobiles, tourisme, gastronomie, ... devraient disparaître de la plupart des journaux. Quant aux magazines ou journaux spécialisés dans ces domaines, ils devraient tous fermer boutique.
Plus loin, si l'on regarde la presse économique en général, il ne faut pas oublier le nombre de conférences économiques ou congrès où la plupart des journalistes sont "invités" tous frais payés.
Je crois qu'il n'y a aucun handicap pour accepter une sponsorisation. Le problème se situe plutôt dans la capacité du journaliste à ne pas tomber dans le "publireportage" en ce qui concerne l'entreprise, l'office de tourisme, la compagnie aérienne qui offre le soutient. Il lui appartient de pratiquer en quelque sorte le devoir d'ingratitude.
En d'autres mots, il s'agit d'une question de caractère.
Pour ma part, je suis très souvent invité à réaliser des reportages "sponsorisés". Par exemple en tourisme, ma technique est de diviser mes papiers en deux parties très nettes: La première concerne la description du pays, de la région, de la ville... Ici pas de problème(s) je ne me sens aucunement engagé à faire de la lèche. La seconde partie est ce que j'appelle l'encadré pratique. Dans celui-ci je cite le sponsor avec un commentaire général. Par exemple, s'il s'agit d'une compagnie aérienne je dis que cette compagnie relie Paris CDG à la destination avec X vols par semaines est que les réservations peuvent se faire par internet et auprès des agences de voyages. Je donne également une estimation quantr au confort et au service à bord de cette compagnie. Par la suite, je cite, sans autres coimmentaires, les autres compagnies reliant la destination.
En effet, si les journalistes ou les médias devaient en charge tous ces frais de reportage, je crois que les rubriques Test automobiles, tourisme, gastronomie, ... devraient disparaître de la plupart des journaux. Quant aux magazines ou journaux spécialisés dans ces domaines, ils devraient tous fermer boutique.
Plus loin, si l'on regarde la presse économique en général, il ne faut pas oublier le nombre de conférences économiques ou congrès où la plupart des journalistes sont "invités" tous frais payés.
Je crois qu'il n'y a aucun handicap pour accepter une sponsorisation. Le problème se situe plutôt dans la capacité du journaliste à ne pas tomber dans le "publireportage" en ce qui concerne l'entreprise, l'office de tourisme, la compagnie aérienne qui offre le soutient. Il lui appartient de pratiquer en quelque sorte le devoir d'ingratitude.
En d'autres mots, il s'agit d'une question de caractère.
Pour ma part, je suis très souvent invité à réaliser des reportages "sponsorisés". Par exemple en tourisme, ma technique est de diviser mes papiers en deux parties très nettes: La première concerne la description du pays, de la région, de la ville... Ici pas de problème(s) je ne me sens aucunement engagé à faire de la lèche. La seconde partie est ce que j'appelle l'encadré pratique. Dans celui-ci je cite le sponsor avec un commentaire général. Par exemple, s'il s'agit d'une compagnie aérienne je dis que cette compagnie relie Paris CDG à la destination avec X vols par semaines est que les réservations peuvent se faire par internet et auprès des agences de voyages. Je donne également une estimation quantr au confort et au service à bord de cette compagnie. Par la suite, je cite, sans autres coimmentaires, les autres compagnies reliant la destination.